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LE MALAISE CHRONIQUE DES UNIVERSITAIRES TUNISIENS

4 octobre 2013

LE CALVAIRE DU PROFESSEUR MOHAMED ALI MOUELHI

LE CALVAIRE DU PROFESSEUR MOHAMED ALI MOUELHI
Photos du journal أصدقاْئي صديقاتي تحية وبعد أرجو إحاطتكم علما بمظلمة في منتهى الخطورة وبتجاوزات قانونية غير مسبوقة أتعرض لها من إدارة المعهد التحضيري للدراسات الهندسية بالمنار جامعة تونس المنار حيث أدرس: حيث أوقفت الآدارة المذكورة صرف مرتبي منذ شهر جويلية...
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8 avril 2014

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR-LA PAUPERISATION DES UNIVERSITAIRES TUNISIENS PAR LE MINISTERE DES FINANCES ET LA CNRPS

L’Universitaire Tunisien :Une proie de choix du

Système d’imposition oppresseur pré et post retraite

Mourad Regaya

Le sujet d’actualité à travers tous les médias est celui du terrorisme qui a frappé dans plus d’une région faisant des victimes à la fleur de l’àge que tout le monde pleure,glorifie,et admire,demandant la prise en charge de ses victimes directes ou indirectes ;mais il yaurait un terrorisme d’état connu de tous,passé sous silence qui souffre du manque de mobilisation de ses détracteurs :il s’agit du terrorisme fiscal qui nous est imposé durant le service actif,puis tout aussi,et avec le meme criminel appetit après la retraite !!!

Atteignant l’àge de la retraite après trente six ans de services dans le secondaire,puis dans le supérieur, un arrété me le fait savoir daté du 5mai2013,entrant en vigueur le premier octobre suivant ;le passage du service actif à la retraite me donna l’occasion de prendre conscience d’un terrorisme fiscal d’état que je croyais limité au service actif,mais malheureusement pour moi,comme pour la plupart des retraités poursuivi sa terreur noire après notre mise à la retraite !!!

Malgré la lettre de remerciement envoyée par le recteur de l’université de Sousse pour mes « bons et loyaux services »,et après la remise des documents necessaires à la constitution du dossier de pension aucune justification ne nous est donnée par le service des ressources humaines de l’université de Sousse concernant la base de calcul de notre pension explicitant les raisons de la dégringolade de notre revenu après la mise à la retraite,et la poursuite de notre imposition presque dans la meme fourchette des universitaires actifs !!!Le service en question chargé du conditionnement du salaire-pension ne prend certainement en charge durant cette opération que les enfants de moins de vingt ans,passant outre le fait qu’il pourrait y avoir des enfants de plus de vingt ans étudiant à l’université,et que le retraité poursuivra à assurer les charges( pour mon cas par exempleet quoique universitaire je me devrais de payer l’inscription de ma fille étudiante en master pour la modique somme de cent vingt dinars !!!).

Le commun des mortels pourrait avancer que la situation financière grave de la CNRPS pourrait justifier tous les excès pour lui permettre de remonter la pente comme le demandait haut et fort,et dans plus d’une occasion notre collegue universitaire,ancien ministre des finances :Si Houcine Dimassi qui passa sous silence le vampirisme des caisses sociales,y compris la glorieuse CNRPS !!!

Utilisant le portail de la CNRPS,et m’y inscrivant par mon identifiant,j’ai été désagréablement surpris de la dégringolade de mon revenu entre le dernier mois du service actif(mois de Septembre2013),et la pension du premier mois de la retraite(octobre2013) suite à un détournement de deniers digne des grands escrocs parrainé par les ministères de l’enseignement supérieur,des affaires sociales,et des finances m’est offerte sur le direct :

*Mois de Septembre2013 :

-Revenu Brut :2.446.667

-Revenu Net :1.751.166

-Montants moins :

.Retraite :200.626

.Cnam :67.283

.Capital décès :7.835

.Syndicat IJABA :2.000

-Sous total « Social » :277.744

-Sous total « Impots » :417.757.

=Montant global moins :695.501

*Pension Octobre2013 :

-Revenu Brut :2.081.432

-Revenu Net « Pension » :1.666.020

-Montants moins :

.Sous Total Social (CNAM+Capital Décès)=83.257+10407=93.664

.Sous Total Impots :280.625+41123=321.748

=Montant global moins :415.412

Une audit de cette dégringolade atroce et injustifiée serait necessaire à faire par les syndicats tels la Fgesrs,le syndicat Ijaba ;la Cgtt,l’Utt,ou tout autre structure ayant des universitaires,ou des chercheurs parmi ses adhérents !!!

 

Ce terrorisme d’état,fiscal ;n’utilisant pas des armes de guerre mais qui aurait les memes retombées non pousuivies par la loi pour la simple raison que l’état est « juge et partie »,des retombées tuant le pouvoir d’achat,l’aptitude de l’universitaire-chercheur à poursuivre sa mission créatrice meme hors des structures,la dignité du fonctionnaire privé d’atteindre ses objectifs quoique mineurs durant le service actif,tout aussi après sa mise à la retraite ;la lourde imposition,la pousuite du paiement du capital décès sont les deux portes étendards du calvaire que vit l’universitaire tunisien.

Vive la révolution.

Vive le dialogue national.

Halte au terrorisme fiscal d’état parrainé par les trois ministères :enseignement supérieur,affaires sociales,et finances.

8 avril 2014

Pourquoi l’Université tunisienne est-elle devenue une machine à tuer la compétence et le savoir ?

 

Par Najiba Regaïeg
Il fut un temps où l’Université tunisienne, lieu où s’épanouissaient la compétence, la créativité et le savoir, était un excellent moyen d’ascension sociale et un moteur de développement économique. Cela n’est plus hélas le cas depuis au moins trois décennies. C’est dans les années 90 que j’ai intégré une institution universitaire tunisienne et j’ai, depuis, été témoin de cette descente aux enfers de l’enseignement supérieur tunisien.
Les années de dictature et la politisation de l’Université sont, sans aucun doute, les raisons premières de l’état actuel de nos Institutions universitaires. Ben Ali parti, beaucoup de Tunisiens ont respiré à pleins poumons le souffle de la liberté. Qu’en est-il de l’état de l’Université trois ans après ? Comme la révolution s’est déclarée spontanément et populairement et que l’élite, dont la majorité est formée d’Universitaires, s’est trouvée prise de court, l’Université, qui abrite pourtant des milliers de jeunes, n’a toujours pas fait sa révolution. C’est d’ailleurs le cas de tous les secteurs de l’enseignement !
Comment ces jeunes, pour la plupart désemparés et victimes d’instrumentalisation de leurs institutions à des fins politiques, peuvent-ils être encadrés par des enseignants encore plus perdus et moins prêts à se poser les vraies questions concernant leur place dans la société ? Et pourtant, ces enseignants-chercheurs ont aujourd’hui une responsabilité historique ! Une responsabilité historique autre que celle que certains d’entre eux croient assumer en présidant ou en intégrant des partis politiques dont les intérêts viennent souvent se mêler au travail pédagogique et scientifique de ces collègues !
C’est de cette partie d’Universitaires que je pense devoir parler dans cet article : beaucoup de ces collègues, ayant déjà été RCDistes ou proches du parti au pouvoir, ayant déjà exercé (avec ou sans compétence) des fonctions administratives dans leurs Institutions ou au Ministère de l’Enseignement Supérieur ou même dans d’autres Ministères (Information, Culture…) ; beaucoup de ces collègues donc se sont rués lors des élections de 2011, relatives aux Conseils Scientifiques et aux Conseils les Universités, sur les postes de responsabilité pour achever la tâche qu’ils avaient déjà entamé avec succès (démolir l’Université).
Beaucoup de ces collègues ou de leurs acolytes siègent toujours dans les jurys de recrutement, de Master, de Thèse ou d’Habilitation, beaucoup d’entre eux sont des Directeurs, des Doyens ou des Présidents d’Université. Si on peut parfois observer, entre certains d’entre eux, des conflits d’intérêts, on peut dire sans équivoque que la majorité d’entre eux forment la mafia qui transforme l’Université en machine à tuer la compétence et le savoir. L’ascension de certains d’entre eux, devenus Professeurs de l’enseignement supérieur sans avoir jamais soutenu une thèse de Doctorat, est pourtant douteuse ! J’évoque ici les cas de certains de nos collègues des départements d’arabe et d’histoire de la Faculté des Lettres de Sousse où je travaille. De pareils cas existent-ils ailleurs ?
Fonctionnant dans un système se basant surtout sur la corruption, le népotisme et les règlements de compte, beaucoup de ces collègues démolissent, de jour en jour, l’Université. Ils en écrasent les compétences en les maintenant, quelque soit la valeur de leurs dossiers scientifiques, dans le grade qui les assujettit ou en les chassant parfois même du pays. Comment expliquer la dissémination de beaucoup de nos chercheurs valeureux un peu partout dans le monde ? Comment expliquer le fait que ceux qui partent pour faire des études supérieures dans des Universités étrangères ne reviennent presque jamais et quand ils reviennent ne tardent pas à repartir ?
Je citerai, à titre d’exemples de ces pratiques mafieuses, le traitement fait à certains dossiers d’habilitation de certains collègues appartenant à notre jeune syndicat qui dérange (Union des Enseignants Universitaires Chercheurs Tunisiens IJABA). Il s’agit du Docteur Mourad Regaya (département d’histoire de la Faculté des Lettres de Sousse) et de Mme Asma Jammoussi Abdennadher (département d’arabe de la même Faculté) tous deux victimes d’assassinats scientifiques perpétrés par cette mafia criminelle. M. Regaya, ayant déjà présenté son dossier sept fois de suite sans avoir le moindre rapport écrit (qu’il soit positif ou négatif), a mené au mois de juin 2012 une grève de la faim qui a failli lui coûter la vie (il allait bientôt avoir soixante ans, ce que ses détracteurs attendaient avec impatience !). Achevant sa besogne déjà entamée méthodiquement (quand il y avait un rapport positif et un autre négatif, on s’arrangeait toujours pour remettre le dossier à un troisième rapporteur faisant partie du labo de celui qui avait rédigé le rapport négatif), les responsables des jurys d’habilitation s’étaient arrangés pour geler le dossier jusqu’au moment où le collègue était parti à la retraite (la durée du gel avait atteint six ou sept mois).
Le cas de Mme Jammoussi est encore plus édifiant sur la criminalité de certains de ces jurys. Ayant soutenu son habilitation en juin 2012 avec brio, cette collègue se voit cette année refusée le recrutement dans le poste de Maître de conférence. Sachant qu’elle atteint bientôt l’âge de la retraite, on s’arrange pour simplement l’exclure et priver les doctorants de ses compétences reconnues par le jury d’habilitation. Le plus grave c’est que certains collègues ont siégé dans ces deux jurys aux verdicts contradictoires.
Si j’ai cité surtout ces deux cas, c’est parce qu’ils sont significatifs des extrémités auxquelles sont arrivées les pratiques ascientifiques dans nos Institutions universitaires. Il est bien entendu que de telles pratiques sont perpétrées un peu partout dans les jurys de recrutement, de thèse ou autres. Tant que cette absence de transparence règnera, tant que ces jurys se targuent d’une « souveraineté » malheureusement factice et qu’ils agissent envers et contre les lois (même si ces lois sont encore celles de Ben Ali), tant que la division entre corps A et corps B n’a pas de bases scientifiques, tant que ce système pervers permet à certains collègues d’évaluer des dossiers de collègues qui enseignent avec eux dans un même département…, l’Université ne pourra jamais se relever !!!
Cette même mafia, comme elle l’avait fait en juin 2011, s’oppose maintenant au vote direct pour perpétuer ce même système et maintenir un statu quo favorable à ses intérêts et à sa soif d’un pouvoir dévastateur. Dans notre jeune syndicat, nous avons une vision claire des mesures à prendre pour barrer la route à ces pratiques mafieuses. Pour nous, la réforme de l’Université passe d’abord par une démocratisation effective. Le deuxième semestre de cette année universitaire, où déjà la compagne électorale bat son plein, s’annonce très chaud. Dans IJABA nous sommes prêts à tous les combats pour faire cesser ces pratiques et imposer le vote direct. Nous invitons tous les collègues chercheurs, qui partagent nos idéaux, à se joindre à nous pour défendre l’avenir d’une Université publique mourante et menacée d’explosion autant par la fuite des compétences, que par le pullulement des Universités privées qu’enfin par le nombre de chômeurs qu’elle ne cesse de produire tous les ans.

Najiba Regaïeg
Faculté des Lettres de Sousse

الفساد الجامعي

الفساد الجامعي

الطغاة

greve 8 avril

الى متى الصمت؟؟؟

4 octobre 2013

MISE A LA RETRAITE DU PROFESSEUR ET MILITANTE ZEINEB CHERNI...UN AUTRE ABUS DU POUVOIR NAHDAOUI

 

hier 

Mon dernier livre de philosophie , pour mes chers étudiants que je quitte avec amertume ,mise à la reteraîte alors que j'ai encore à donner , des collègues en Europe plus âgés poursuivent leur encadrement et leurs cours. l'essentiel c'est que l'on puisse penser , réfléchir et créer librementMISE

ZEINEB

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